dimanche 20 décembre 2009

Tourné vers l'avenir...

Voilà, 25 jours après la derniere séance de radiation, j'ai été me procurer un soutien-gorge adapté et une prothèse. Depuis, je la met le matin et j'arrive presque à passer toute la journée sans "y" penser. Je vais vraiment très très bien, en tout cas de mieux en mieux. Physiquement.

Pour le reste, je dois avouer que le chemobrain - brouillard cérébral dû à la chimiothérapie- fais encore son oeuvre. Je me demande de quelle façon je pourrai reprendre le travail. On dirait que mon cerveau est huilé et que tout ce qui y entre comme donnée y glisse et en ressort sans laisser de trace. Sur le coup je suis sûre de retenir des informations primordiales, par exemple deux dates de vaccination pour le chien, et non, 15 minutes plus tard, c'est le blanc total. Pour le language parlé c'est pareil, on me dit 13hr et je répete ok 13h. Mais deux jours plus tard, je suis prête pour 3hr (15hr) et je suis convaincue dur comme fer d'être à l'heure! Je dis que je vais commander un chausson aux pommes, et je commande un croissant aux pommes... et je ne m'en rends pas compte. Heureusement que ma fille me reprends, ça m'évite de dire des sottises et en plus ça me donne une idée de combien de fois par semaine ca m'arrive.

La ménopause induite par la chimiothérapie me cause des douleurs aux hanches et aux genoux. Je sors de la voiture comme une petite vieille en me tenant partout. Heureusement mes neuropathies aux doigts ont diminué de quelques iotas, et c'est mieux que rien. Si ça pouvait aussi diminuer aux orteils, ce serait bienvenue!

jeudi 26 novembre 2009


Zara, notre Border Collie née le 23 septembre 2009, elle a 7 semaines!


lundi 16 novembre 2009

Pensées diverses ...

Barn's burnt down...
Now I can see the moon

"The Pessimist complains about the wind, the Optimist expects it to change and the REALIST adjusts his sails" -William Arthur Ward

Like water, be gentle and strong. Be gentle enough to follow the natural paths of the earth, and strong enough to rise up and reshape the world. By Brenda Peterson

There was a woman who insisted that she wanted to know everything. So, she went to a Zen Master in Tibet (of course) where a monk brought her books and books every day. Each time he said, "Do you know everything yet?" She replied that she didn't and the monk hit her over the head with a stick. This went on for months. Finally, when the monk went to hit her for the hundredth time on the hundredth day, she reached up and stopped the cane in mid-air. He said to her, "Congratulations! You now know you can't know everything but you know how to stop the pain." Life 101.

Pour le mourant, lorsque la vie n’est plus un bien, la mort n’est plus un mal. Yvon Bureau

jeudi 12 novembre 2009

Fin des traitements!

Enfin, j'ai terminé.

La semaine passée j'ai reçu ma derniere dose de radiothérapie. Il ne me reste plus qu'à patienter de deux à trois semaines que les radiations finissent le travail. Hé oui, ça continue à brûler, à chaque jour un peu plus. Ensuite ça commencera a guérir.

Bien sûr je devrai recevoir l'Herceptin aux trois semaines jusqu'en septembre prochain, mais à comparé à tout le reste, ce n'est rien.

dimanche 19 juillet 2009

Lymphoedeme (LE)

Le meilleur endroit pour tout ce qui a trait au LE au Québec:

Informations en français: http://www.infolympho.ca/fr/index.fr.htm
Informations en anglais: http://www.lymphnet.org/

Vivre avec ...

Vivre avec le cancer inflammatoire c'est comme le dit Rox Kleban, avoir une radio dans la tête qui nous distrait constamment de notre vie quotidienne, nous ne pouvons la fermer, mais nous pouvons mettre le volume le plus bas possible.

It's like you have a radio in your head that's on at all times distracting you from life. And you can't turn the radio off, but you can turn the volume down as low as possible.
—Roz Kleban

dimanche 5 juillet 2009

En attendant mes ailes

Si je pouvais m'envelopper dans un cocon de soie
Créer un abri chaud loin des douleurs
Je m'y cacherais dans ce cocon
En attendant mes ailes

À la place
Je rampe nue et incolore
L'incertitude menace qui s'acharne

J'envisage avec ravissement l'émergence
La lumière crue témoin de ma renaissance

Je déploirai mes ailes
Irai jusqu'au bord
Traquerai le vent

Je n'aurai pas besoin de regarder vers le haut
Puisque j'aurai déjà touché le ciel

............................................................................
From Heidy's book: « Waiting for wings. »

Merci Heidy pour ce merveilleux poème ma version française ne lui rends probablement pas justice...

Ci-dessous la version originale:


WAITING FOR WINGS

If I could wrap myself in silken sting
Created warmth and shelter out of pain
I'd hide away in this cocoon
Waiting for wings

Instead
I crawl naked and colorless

Uncertainty threatens to pluck me away
I envision the rapture of emerging
Light frying the wetness of my rebirth

I'll unfold my wings
Step to the edge
Foat with the wind

I won't need to look up
For I will have already touched the sky

samedi 4 juillet 2009

Chimiothérapies


Noms de chimiothérapies et médications souvent utilisées en oncologieBrand and Common Names of Medications frequently Used in Oncology
http://www.yana.org/medequiv.htm
Liste d'abréviations souvent utilisées lorsqu'on parle cancer
Abbreviations frequently used while discussing cancer
http://www.yana.org/abbrevs.htm
 
Merci à "You are not alone"

mercredi 1 juillet 2009

Cancer du sein inflammatoire

Le cancer inflammatoire du sein est un cancer rare et meurtrier (1 à 4% de tous les cancers du sein). Il peut frapper chez les femmes de tout âges: les très jeunes femmes, les mères allaitantes, les grand-mères. Peu importe qu'il y ait ou pas une histoire de cancer du sein dans la famille. Ce cancer ne forme pas une bosse dans le sein, il se forme par couches (en "nids") dans le système lymphatique de la peau, et n'est visible que lorsqu'il bloque le système lymphatique, causant rougeur et enflure.


C'est à ce moment qu'on le remarque. Il peut apparaître comme une piqûre d'insecte, ou un bleu qui ne guérit pas. La texture de la peau change même sur une petite surface gros comme un dix sous, elle peut épaissir, ressembler un peu à de la pelure d'orange, ou être fripée comme l'empreinte de la dentelle du soutien-gorge. Le sein peut être chaud, démanger, être douloureux et le mamelon peut s'applatir et s'inverser. Une enflure des ganglions sous le bras peut aussi apparaître. Les changements ne partent pas avec la période du mois, et augmentent à chaque jour.


Le cancer du sein inflammatoire est souvent confondu pour une mastite, particulièrement chez les femmes qui allaitent. L'important est de savoir que si vous êtes diagnostiquée pour une mastite et que les symptômes ne partent pas après un traitement d'antibiotique, QUELQUE CHOSE ne va pas. Vous devez retournez chez votre médecin et l'en aviser. Dites-lui que vous êtes inquiète, que quelque chose cloche avec votre sein, et que vous désirez un examen de dépistage du cancer du sein inflammatoire. Chaque jour/semaine qui passe est un délai qui compte car ce cancer est très aggressif et évolue rapidement, il en sera donc d'autant plus difficile à traiter.


Le taux de survie des femmes diagnostiquées avec un cancer du sein inflammatoire est mince. Seulement 25 à 50% des femmes survivrons 5 ans, et c'est une grande amélioration par rapport à ce qu'il en était il y a quelques années alors que seulement 1 à 2% étaient encore en vie 5 ans après le diagnostic. Même avec la chimiothérapie, la chirurgie et la radiothérapie, 90% des femmes auront une récidive. C'est une bataille à vie pour celle qui reçoit ce diagnostic. Il est particulièrement difficile à combattre car bien que visible à la surface du corps il est ardu à suivre alors qu'il progresse dans le sein de la femme.



Pour plus d'information sur le cancer du sein inflammatoire:



En français:


http://www.cancer.ca/quebec/about%20cancer/types%20of%20cancer/inflammatory%20breast%20cancer.aspx?sc_lang=fr-ca




En anglais:


The National Cancer Institute;
The Mayo Clinic;
The Inflammatory Breast Cancer Research Foundation;
The Inflammatory Breast Cancer Association;
The Inflammatory Breast Cancer Foundation;
The Susan G. Komen Foundation’s Fact Sheet on IBC;
The Young Survival Coalition’s page on IBC; et/ou
The KOMO-TV piece, avec video et mise à jour.


Merci à Team Whymommy pour la libre traduction de ce billet à partir de son site:



http://toddlerplanet.wordpress.com/2007/07/23/inflammatory-breast-cancer/



mardi 30 juin 2009

Emportée dans la tempête...



Eh bien voilà, je me suis décidée à débuter un blog.


Pour moi car j'ai besoin de parler/taper afin de partager...

Pour d'autres, car si ce blog peut mettre la puce à l'oreille d'une femme, il aura bien servi.

Il s'agira ici de mon vécu avec un cancer du sein. C'est un méchant. Agressif. Il s'agit du cancer inflammatoire du sein, connu en anglais sous le pseudo "silent killer" le tueur silencieux. Parce que méconnu et je l'avoue, ne le connaissait pas du tout, bien que travaillant dans le milieu médical. Sinon, tout aurait été plus rapide. Car dès le premier jour je savais que quelque chose n'allait pas. Mon soutien-gorge restait imprimé sur ma peau mais juste sur une portion d'une dix sous environ. Le surlendemain, c'était une demie-olive... Et le surlendemain, une demie-prune mais à ce moment, j'étais déjà rendue au Mexique pour deux semaines de vancances...

À mon retour de vacances, le congé de Noël, une collègue de travail me recommande fortement d'aller consulter. Ce que je fais, et le tout est expédié rapidement. La doc me donne une prescription d'antibiotique, et appelle directement pour une mammographie le lendemain matin, un record de rapidité qui n'est pas particulièrement bon signe. Elle m'avise immédiatement que si le radiologue ne confirme pas la mastite, je dois m'attendre au pire, il faut penser carcinome inflammatoire. Elle m'explique ce qu'il en est. Douche froide pour le moins.

Le lendemain, je passe la mammographie, et pendant que je me r'habille, on vient me chercher pour me dire que le radiologue veux me voir. C'est un nid. Il me montre les radio et dit qu'il va appeller ma doc pour recommander une consultation en oncologie le plus rapidement possible. Je quitte ensuite pour aller travailler.... et surfer sur mon dîner. J'ai bien sur ensuite éprouvé toute les difficultées à me concentrer sur mon travail. Ce fut mon 24 heures d'acceptation.

Depuis, j'ai pris les armes et me bat. Le 9 janvier 2009, j'ai commencé les tests, rencontré le doc en oncologie qui a confirmé à la vue en 2 seconde aucun doute possible. Arrêt de travail immédiat. Le diagnostique a été confirmé officiellement le 26 janvier. J'ai débuté la chimio le vendredi 13 février. Tout ça est un délai extrêment long si l'on considère l'aggressivité de ce cancer que j'ai observé sur mon sein le 6 décembre - et j'en reparlerai à un autre moment- si je n'avais pas pris le taureau par les cornes, et si je n'avais été si bien conseillée par des amies/collègues ça aurait pu être bien pire.